La fourmi charpentière, qu’est-ce que c’est exactement ?
Le nécessaire à savoir sur les fourmis charpentières.
Les fourmis charpentières, de couleur brune ou rouge, sont des espèces qui se développent particulièrement au Canada et qui sont redoutées à cause de leur invasion dévastatrice. Elles peuvent provoquer d’énormes dégâts, allant même jusqu’à mettre les gens en danger. Cette espèce est reconnaissable par leurs antennes segmentées et arquées, leur corps composé de 3 parties dont la taille est très mince, leur longueur comprise entre 6 et 25 mm, et la présence d’ailes pendant l’accouplement. La colonie se multiplie très rapidement et peut atteindre les milliers en peu de temps. La colonie mère est formée par une ou plusieurs reines, des femelles et des mâles reproducteurs, ainsi que des ouvrières. Ce sont ces dernières qui sont en grand nombre. Les membres de cette colonie mère peuvent se débiner vers d’autres structures et créer des sous-colonies.
Les fourmis charpentières établissent leur nid dans le bois, elles ne le mangent pas. Elles y logent et y creusent des tunnels qui, au final, finissent par détruire partiellement ou entièrement les structures en bois. Pendant qu’elles excavent, elles rejettent le copeau, formant ainsi une sorte de sciure en poudre. Les actions de cette espèce ont un impact considérable et non négligeable sur les bâtiments. Les structures deviennent fragiles, les fenêtres s’abaissent, la toiture s’affaisse et les mûrs s’affaiblissent. La galerie forée par cette espèce est plus importante que celle réalisée par les termites.
Outre les dégâts engendrés, la colonie nuit aussi au confort du quotidien étant donné qu’elle envahit les endroits où il y a de la nourriture, et que leur présence gêne énormément.
Vigilance oblige, les gens sont tenus de faire attention afin de détecter le plus tôt possible la présence de ces fourmis charpentières étant donné qu’elles agissent en douce.
Comment reconnaître la présence des fourmis charpentières ?
Ces insectes s’introduisent très discrètement dans la maison. Ils peuvent y entrer par le biais du bois de chauffage, des structures attenantes (en bois), des points de jonction (avec les branches d’arbre, les câbles de téléphone ou d’alimentation, les conduits de climatisation ou de chauffage, les fissures de toutes sortes, et les fenêtres.
L’existence de sciure de bois doit immédiatement ramener à la présence de fourmis charpentières. Ces dernières ne se nourrissent pas de bois, alors elles rejettent les débris, d’où le tas de sciure. Le bris d’un coin de porte, la fissure s’un seuil de fenêtre et autres altérations aux systèmes en bois doivent pareillement alerter.
Si ces signes sont recensés, la détection de la présence de ces ravageurs est urgente.
Astuces pour déceler les fourmis charpentières.
Pendant la nuit, cette espèce s’active fortement et la colonie peut émettre un bruissement sec. Ce son doit immédiatement alerter les occupants de la présence de ces insectes. Pour l’amplifier et pour bien distinguer ce bruit, il est possible d’écouter à travers les murs et les structures à l’aide d’un stéthoscope ou d’un verre à vin.
Les fentes sur les diverses installations en bois, ainsi que les copeaux comparables à de la sciure sont pareillement un signe.
Les fourmis pourvues d’ailes et qui tentent de se sortir à l’extérieur durant la période printanière indiquent qu’il s’agit là de cette espèce.
S’il y a des fourmis à la maison, il faut toujours être aux aguets et bien vérifier leur morphologie. Si la distinction est impossible, il faut suivre leur trajet pour arriver à la fourmilière et éradiquer la colonie mère.
Vérifiez régulièrement les zones mal ventilées et humides comme sous l’évier par exemple, il en est de même des structures en bois.
Si l’infestation par les fourmis charpentières est confirmée, ne jamais tarder à contacter un exterminateur membre de l’Association québécoise de la gestion parasitaire. C’est le meilleur recours pour les annihiler.
23 mars 2017
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