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Quels types de fleurs faut-il offrir pour un enterrement ?


Les fleurs du deuil restent une belle manière de faire un geste symbolique au défunt. Les couleurs des fleurs apportent une éclaircie dans ces moments sombres. Il n’y a pas de couleurs interdites pour un décès, apprend-on auprès de la chambre syndicale des fleuristes. La décoration florale est toujours appréciée par la famille. Plusieurs variétés reviennent plus souvent dans les choix lors d’un décès. La personnalité du défunt et ses goûts permettent de mieux choisir.

Au nom de la rose.

La rose, le chrysanthème ou encore les oeillets arrivent en tête des fleurs les plus utilisées. On ne pense pas assez à la fleur de lys. La rose se décline bien. Les tons pastels peuvent exprimer l’amitié. Le mari ou l’épouse optent pour le rouge. Sandra Artige, artisan fleuriste dans le Val d’Oise à Herblay, nous conseillons des coussins de roses rouges ou blanches du plus bel effet, qui sont toujours appréciés. « La taille du coussin variera en fonction de la proximité avec le défunt », dit-elle. Le rouge évoque souvent l’amour porté au défunt. Lorsque le défunt est un enfant, la couleur blanche est privilégiée.

Le chrysanthème est de sortie.

Pour de nombreuses personnes, le deuil évoque le chrysanthème. Or, cette fleur est plutôt associée à la Toussaint. L’avantage de cette fleur est sa résistance. Elle ne demande que très peu d’entretien. Elle ne craint pas le froid et sera parfaite pour un complexe funéraire situé à Montréal ou dans des pays très froids. L’association avec les roses est du plus belle effet, comme avec des glaïeuls ou des iris.

Le choix des poètes, l’oeillet.

L’oeillet est une fleur discrète. Pourtant, on l’associe souvent au souvenir. Il existe un choix de teintes très important, allant du rose au rouge, en passant par le bleu, l’orangé, sans oublier le blanc. Elle est très représentative du respect que l’on accorde au défunt.

Chaque culte a ses préférences.

Au pays de la laïcité, chaque rite a ses préférences. Civile ou religieuse, la cérémonie va permettre de faire son choix. Les funérailles catholiques accordent une place importante aux fleurs de deuil. Les bougies sont davantage privilégiées dans la tradition juive, où simplicité et sobriété dominent. Les bouddhistes optent pour des fleurs blanches sous la forme de raquettes, de gerbes ou de couronnes mortuaires. Les orthodoxes déposent des fleurs dans le cercueil qui reste ouvert. La fleur accompagne l’âme dans l’au-delà. Pas de fleurs offerts à la famille dans le rite musulman.

Quel style de bouquet de fleurs de deuil ?

Une composition en forme de coeur, de croix ou des initiales du défunt est possible. Couronne mortuaire, coussin rond ou carré, gerbe piquée ou à mains, raquette de décès… Les roses, les lys ou les gerberas se retrouvent dans la raquette de décès qui couvre le cercueil pendant l’office religieux. Un ruban permet d’y poser ses pensées. Elle suit le défunt partout, d’où son nom et se pose au choix autour du cercueil ou sur le dessus.

Quel endroit choisir pour les fleurs ?

Si vous optez pour une grande composition, sachez que le dessus de cercueil est la pièce principale de la cérémonie d’obsèques. Sur le monument funéraire, on place des devants de tombe. C’est par exemple un ensemble de fleurs hautes comme les lys. Il peut aussi s’agir d’un pot d’hortensia ou de leucoclendron ou de fleurs de saison. Une composition peut se faire autour d’un objet cher au défunt. Bouquet ou gerbe, coupe de plantes, paniers et corbeilles : tout est permis.

Enfin, il faut savoir que la composition florale de deuil peut être livrée à différents endroits : service religieux, funérarium, cimetière, domicile de la famille. Souvent, c’est la taille ou le nombre de pièces qui permet de choisir le lieu de livraison.


23 juin 2016
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