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Alcool au volant : quels sont les taux en vigueur actuellement en France ?


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En France comme ailleurs, l’alcool au volant est l’une des causes principales de mortalité sur la route. En effet, à un certain seuil, il altère les sens. Même s’il y a des mesures répressives contre la consommation d’alcool au volant, plus de 28 % des automobilistes sont mis en cause dans un accident mortel. En matière d’alcoolémie, il y a une limite à ne pas dépasser. Pour découvrir les taux en vigueur en France, lisez attentivement ce qui va suivre.

Le taux d’alcoolémie autorisé

Selon cet avocat alcool volant Marseille, le taux d’alcool dans le sang par verre consommé est en moyenne de 0,20 à 0,25 g. D’autres facteurs l’augmentent rapidement comme la fatigue, le stress, l’état de santé et le tabagisme. Pourtant, plus le taux d’alcoolémie dans le sang augmente, plus le risque d’accident est élevé. Ainsi, la sécurité routière est très stricte sur le sujet. La réglementation impose un taux maximal de 0,5 g/l (0,25 mg d’alcool par litre), c’est 0,2 g/l pour les conducteurs en période de probation. Si ce taux monte à 0,8 g/l ou plus, il y a un délit. On rappelle que chaque verre bu représente une quantité semblable d’alcool de 10 %, cela équivaut à un taux d’alcoolémie de 0,20 à 0,30 g/l. Afin de ne pas dépasser la limite autorisée, un homme doit se limiter à 2 verres alors qu’une femme à 1,5 verre.

Les sanctions prévues

  • Un taux d’alcoolémie dans le sang entre 0,5 et 0,8 g/l: C’est une contravention, et cela entraîne diverses sanctions : amende de 750 euros, immobilisation du véhicule et retrait de 6 points sur le permis de conduire. Il y a également des peines supplémentaires : suspension du permis durant 3 ans et obligation de conduire avec un éthylotest pendant 3 ans.
  • Un taux d’alcoolémie dans le sang égal ou supérieur à 0,8 g/l: C’est un délit, et les sanctions sont la prise du permis de conduire pendant 72 heures par les forces de l’ordre, l’immobilisation du véhicule et le retrait de 6 points. Suivant l’analyse sanguine, le préfet a le droit de suspendre le permis ou d’obliger à conduire avec un éthylotest. Le conducteur concerné peut aussi avoir des sanctions judiciaires. Il y a l’amende jusqu’à 4.500 euros, l’emprisonnement de 2 ans, la suspension du permis pendant 3 ans, l’annulation du permis avec interdiction de demander un nouveau permis pendant 3 ans, une peine de jours-amende ou une peine de travaux d’intérêt général. Précisons encore la confiscation du véhicule, le stage de sensibilisation à la sécurité routière et l’interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans.

Le dépistage du taux d’alcoolémie

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Crédits : Pixabay

À savoir que les forces de l’ordre peuvent faire un dépistage d’alcoolémie si on est impliqué dans un accident routier ayant causé un dommage corporel, si on est en état d’ivresse ou si on est l’auteur présumé d’une infraction du Code de la route qui est sanctionnée par une suspension du permis de conduire. Mais elles peuvent le faire aussi de façon aléatoire même s’il n’y a pas d’accident ou d’infraction. En général, elles ont recours à un éthylomètre. Ce dernier ne mesure pas de façon précise le taux d’alcool dans le sang, mais il le dépiste seulement. La vérification peut se faire aussi par une prise de sang et des examens médicaux.


6 juillet 2022