Comment choisir son casque de moto Shark notamment ?
Le port d’un casque pour les conducteurs de deux-roues ou de trois-roues motorisés relève certes de bons sens, mais c’est surtout une obligation réglementaire afin d’assurer sa propre sécurité ainsi que celle de son éventuel passager. En effet, d’après l’article L. 431-1 du Code de la route – modifié par le décret 2006-46 du 13 janvier 2006 – le pilote et son passager sont tenus de porter un casque homologué. Dans le cas contraire, au regard de la réglementation en vigueur, le contrevenant s’expose au retrait de trois points sur son permis de conduite, d’une amende d’un montant pouvant aller selon l'infraction de 90 à 375 euros, mais peut aussi se voir immobiliser sa moto. En parallèle, l’assureur est en droit de réduire l’indemnisation pour les blessures et les dégâts occasionnés en cas d’accident en l’absence du port de casque. Mieux vaut dès lors, bien l’attacher, le porter sur la tête et surtout veiller à ce qu’il soit bien homologué et présente les quatre autocollants rétro-réfléchissants.
Mais voilà, choisir son casque Shark par exemple peut s’avérer complexe. Qu’à cela ne tienne ! Il suffit de suivre le guide pour choisir son casque.
Bien choisir son casque pour moto
Les types de casques
Il existe différents types de casques de moto. En effet, selon la pratique que l'on a de sa moto il convient d’opter pour l’un ou l’autre.
Le casque jet est préconisé pour les trajets en ville à vitesse réduite et par temps sec, car il n’offre pas de protection au niveau de la mâchoire. Le casque intégral est idéal pour rouler vite tout en étant à l'abri du vent, de la pluie et du froid. Le casque modulable, compromis entre un casque jet et un casque intégral est une bonne alternative pour la route et la ville. Le casque de moto-cross est comme son nom l’indique destiné à un usage sportif, pour le moto-cross. Pour finir, le casque bol est idéal pour tous les passionnés de motos rétro et vintage.
La composition
On ne le dira jamais assez, mais le casque idéal est un casque avec une norme ! Qu'il s'agisse de la norme « NF S 72.305. » ou de l’homologation européenne 22-50 d'ailleurs. Après la lettre « E », le chiffre indique le pays d’homologation avec « 1 » pour l’Allemagne, « 2 » pour la France, « 3 » pour l’Italie, « 4 » pour les Pays-Bas, « 6 » pour la Belgique ou encore « 9 » pour l’Espagne. Les lettres, elles, indiquent le type d’homologation. Le « J » correspond à une homologation pour le casque jet, le « P » pour l’intégral et « NP » pour le casque modulable notamment.
Le casque est composé d’une coque extérieure en polycarbonate ou en matière composite, d’un calotin intérieur, d’un écran pour protéger les yeux de l’assèchement par l’air, des projectiles de la route et des insectes. Le casque est également équipé d’un système de fermeture. Composées de deux lanières – qui s‘appellent les jugulaires – elles peuvent être mécaniques où un ergot s’insère dans un petit boîtier et fait un clic, être une boucle classique en « double D » ou à crémaillère avec des crans. Dans tous les cas, pour s’assurer que le système de fermeture soit opérationnel, une fois fermé, il doit être impossible de passer plus de deux doigts entre la courroie et le menton. Autre élément du casque, le gainage – la plupart du temps en polystyrène recouvert d’un tissu doux – qui doit être traité tout comme le revêtement l’est aussi contre les allergies.
En parallèle, en cas d'accident il est impératif de ne pas retirer le casque pour éviter d'occasionner des troubles plus importants et, même si l'accident est mineur de le jeter quoi qu'il arrive et d'acheter un nouveau casque.
La taille
Idéalement, le casque ne doit être ni trop grand ni trop petit pour éviter dans les deux cas de rendre le port du casque inconfortable, douloureux et surtout inefficace en termes de sécurité.
Dès lors, pour connaître sa taille et ne pas se tromper, il faut connaître son tour de tête. Pour cela, il faut mesurer la circonférence la plus grande en traçant un trait horizontal au-dessus des oreilles et à environ 2.5 centimètres au-dessus des sourcils. Les tailles varient alors de XXS à XXL, la taille XXS pour une circonférence de 51-52 centimètres et la taille XXL pour une circonférence de 63-64 centimètres par exemple.
Dans tous les cas, le casque doit serrer un peu – les garnitures se tasseront à l’usage pour adapter la morphologie du visage – pour assurer un contact ferme sur le dessus et les côtés de la tête. Il se porte droit sur la tête, le bord du devant à un pouce seulement au-dessus des sourcils. Et, il ne doit pas être possible de pouvoir passer un doigt entre la mousse et le front.
Le confort
Le poids d’un casque varie entre 1 et 1.8 kilogramme selon les modèles et les matériaux utilisés, mieux vaut faire en sorte qu’il ne soit pas trop lourd à porter pour éviter d’abîmer les cervicales en particulier sur les longs trajets. En parallèle, le casque présente de multiples options pour assurer un confort maximum. Il peut en effet être équipé d’un système de ventilation pour assurer l’aération en été et la ventilation en hiver pour éviter le phénomène de buée. Un écran pare-soleil, intégré ou ajouté, amovible ou non, apporte un confort supplémentaire à la conduite. Un équipement intercom facilite la communication entre le conducteur et son passager. Et, parce qu’il n’existe pas réellement sur le marché de casque insonorisé, mieux vaut opter pour des bouchons d’oreille.
Quoi qu'il arrive, le casque Shark par exemple fait partie de la panoplie du parfait motard à l'image du gilet de haute visibilité, des gants, du blouson, du pantalon mais aussi de chaussures.
14 décembre 2017
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