Déconstruire le mythe de l’innovation tous azimuts
Design thinking, lean startup, pépinières d’innovation, incubateurs, un abondant jargon s’est développé ces dernières années autour des stratégies d’innovation implémentées dans les entreprises. Ces termes, s’ils ne sont pas toujours bien appréhendés du grand public, véhiculent souvent un certain nombre de fantasmes et d’images d’Épinal, au centre desquels se trouve le mythe de l’entrepreneur génial, faisant fructifier un business en un rien de temps autour d’une idée venue d’ailleurs. Hélas, l’expérience et la pratique invitent à la prudence, tant sont nombreux les rêves qui se fracassent sur les dures lois de la réalité du marché.
Innover pour innover, la stratégie perdante
Il existe plusieurs stratégies d’innovation en entreprise, certaines payantes, d’autres indéniablement perdantes. Parmi ces dernières, la tentation d’innover pour le beau geste est très dangereuse pour une entreprise. Que l’on soit dans le cas d’une toute jeune start-up ou d’une PME aguerrie, l’utilisateur final et le business doivent toujours rester au centre de la stratégie d’innovation. Malheureusement, trop nombreuses sont les entreprises qui périclitent faute d’avoir assez travaillé en amont leur stratégie d’innovation. Car mieux vaut mettre fin à un projet à moitié engagé mais que l’on sait perdant que de persévérer jusqu’à une issue fatale.
Solliciter un conseil externe pour pas se tromper
Afin de ne pas aller dans la mauvaise direction, avoir recours à un avis et conseil externe reste le meilleur moyen de se prémunir contre les erreurs de stratégie. Des consultants sont en effet spécialisés dans l’émergence de business à fort potentiel. Pour ce faire, ils mettent en œuvre des méthodes d’innovation dans l’entreprise structurées et centrées sur la croissance du chiffre d’affaires. Avec leur expertise, ces entreprises permettent de valider le potentiel économique d’une innovation, tout en faisant décroître les risques pour l’entreprise accompagnée. Or on le sait, solliciter un point de vue externe permet toujours une prise de recul, parfois salutaire. Alors, pour ne pas se faire accompagner ?
21 février 2019