Vous voudriez arrêter de fumer mais vous n’osez pas franchir le pas car vous avez peur du manque et des symptômes du sevrage tabagique. Vous savez par expérience que quand on arrête, on souffre terriblement du manque et des symptômes pénibles surviennent : fatigue, maux de crâne, fringales, irritabilité, stress, anxiété, nervosité, trouble du sommeil, problème de concentration, déprime, etc.
Rassurez-vous la plupart des fumeurs expérimentent ces symptômes quand ils arrêtent de fumer. Quelle que soit la méthode qu’ils utilisent, ils ressentent peu ou beaucoup de ces symptômes.
La raison en est que le tabagisme engendre une dépendance forte et complexe, qui comporte de nombreuses facettes. Et si chacun des aspects de la dépendance n’est pas traité correctement et à fond alors des symptômes vont se manifester et rendre l’arrêt pénible et voué à l’échec dans la plupart des cas. C’est ce qui explique pourquoi l’énorme majorité des fumeurs doit s’y reprendre à de nombreuses fois avant de réussir à arrêter pour de bon.
Pour qu’une méthode soit efficace elle doit traiter chacun des différents aspects de la dépendance.
Pour réussir à arrêter de fumer il faut commencer par s’attaquer à la dépendance physique. Il est généralement admis que la dépendance physique est provoquée par la nicotine. Ce n’est que partiellement vrai. En effet le pouvoir addictif de la nicotine est minime. La dépendance physique est surtout créée par les additifs que les fabricants de cigarettes ajoutent au tabac. Il existe une méthode pour faire disparaître progressivement cet aspect de la dépendance.
Une fois la dépendance physique disparue, il faut s’attaquer à la dépendance comportementale. La dépendance comportementale est l’ensemble des habitudes du fumeur liées à des circonstances, des endroits et personnes. Les exemples sont nombreux : c’est la cigarette du café, celle après le repas, celle en buvant un verre avec des potes, celle en allant au travail ou sur le chemin du retour. Une série d’étapes précises permet d’éliminer petit à petit chacune de ces habitudes.
Une fois la dépendance comportementale résolue, il va falloir maintenant traiter la dépendance psychologique. Avec le temps, chaque fumeur a commencé à se servir de la cigarette pour gérer ses émotions et certains aspects de sa vie. La cigarette est devenue une béquille qu’il utilise dans ces moments-là. Les exemples ne manquent pas : la cigarette pour se calmer, celle pour se détendre, celle pour se concentrer, pour se remonter le moral, celle quand on déprime, quand on angoisse, quand on s’ennuie, etc. Il est possible de se débarrasser en douceur de cet aspect de la dépendance, pour cela il va falloir suivre une série exacte d’étapes.
Une fois le cœur de la dépendance démonté, il reste encore quelques résidus d’addiction à traiter. Une approche graduelle va permettre de faire disparaître les derniers restes d’envie de fumer. Le fumeur va alors pouvoir arrêter sans aucun symptôme de sevrage tabagique ou presque, et s’il en reste ils seront peu nombreux et facilement surmontables.