Parmi les faits criminels les plus répandus
dans notre société actuelle, il faut évoquer sans doute la falsification de
documents. Elle est devenue un jeu d’enfants grâce notamment à l’avancé de l’informatique
de la facilité d’accès aux outils et logiciels de traitement de textes et d’images
d’aujourd’hui.
Imiter la signature d’un conjoint sur un
chèque bancaire, la signature sur le bulletin de notes d’un enfant, manipuler une date ou un montant sur un document administratif, refaire à neuf une fausse
fiche de paie ou un contrat de travail pour constituer un dossier immobilier,
ou souscrire un crédit en ligne en imitant la signature du co-emprunteur sont quelques
exemples, malheureusement très habituels de nos jours.
Mais que faire lorsqu’on est la victime ?
Que faire lorsque c’est notre signature celle qui a été imitée, notre identité
ainsi usurpée ? Car les conséquences risquent d’être lourdes si le faux n’est
pas repéré et signalé à temps.
La seule solution passe nécessairement par demander
une expertise graphologique ou une analyse technique de documents et la prise en charge
par un expert en écritures et documents
agrée auprès des tribunaux, porter plainte et identifier l’auteur des
faits pour stopper la fraude.
Les possibles procédés de manipulation
documentaire sont très variés, suivant des techniques physiques, tel le
grattage, le gommage ou le caviardage, chimiques, tel le gommage de dates ou
chiffres à l’aide de produits chimiques ou le vieillissement artificiel de
supports, ainsi que numériques, tel le célèbre copier/coller.
Cependant, le repérage et la mise en évidence
de tous ces procédés nécessitent d’une compétence particulière chez les
experts, ainsi que d’une série d’appareils permettant l’analyse scientifique des
encres, des supports, des tampons, des images, etc.
Par ailleurs, une simple imitation manuelle d’une
signature est soumise à l’étude et comparaison de plus de cent cinquante points
de contrôle, s’éloignant ainsi de la graphologie traditionnelle pour entrer
dans une dimension nettement plus technique et scientifique, où l’intervention
de plusieurs sciences sont requises : les mathématiques, la physique, la
chimie, la sociologie, la médecine, la psychologie, la biologie, etc.
L’analyse technique d’écritures et documents est
devenue un métier à part entière, dans le seul but d’identifier l’auteur et les
procédés suivis lors de la fabrication ou la manipulation d’un document, public
ou privé, sur n’importe quel support : une feuille de papier, un mur, une
voiture, une toile, etc.
La science au service des victimes de faux et
usage de faux, d’escroquerie aux faux documents.
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